Fort Boyard

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FORT BOYARD en CHARENTE-MARITIME

Une contribution à l'histoire d'une fortification remarquable.

Frank RYON

Traduction du néerlandais par G. SPOIDEN d'un article paru dans le bulletin VESTING numéro 1 de janvier 1993, de la SIMON STEVINSTICHTING.

Le Fort BOYARD, selon certains auteurs "le plus étrange et le plus romantique des bâtiments militaires" (1), est situé sur un banc de sable devant la côte atlantique française, entre les îles d'AIX et d'OLERON, à hauteur de ROCHEFORT, dans le département de la CHARENTE-MARITIME.

Inconnu jusqu'il y a peu, et de ce fait non apprécié, le fort a été sauvé de l'oubli par une association réussie de l'initiative privée et de l'appui financier public. En grande partie restauré et rendu à sa majesté première, il fonctionne maintenant comme décor de rêve pour le programme de télévision "Les clés de Fort Boyard", immensément populaire tant en France qu'ailleurs.

(1) MARIN P.H., Fort Boyard. Un château fort de la mer. La Rochelle. 1991. p. 5.

Le but de cet article est de tracer une brève mais toutefois plus ou moins complète histoire (de la naissance) de cet ouvrage fortifié pour le moins unique. Nous osons ici exprimer l'espoir qu'après lecture, un meilleur intérêt et une meilleure compréhension des monuments historiques de grande valeur - en matière de fortification - seront éveillés. Etre au courant de certains détails intéressants à propos du Fort BOYARD augmentera certainement le plaisir à regarder le programme TV en question et cette considération est également mon agréable préoccupation.

Très inquiet par la menace d'une flotte anglo-néerlandaise supérieure, LOUIS XIV chargea en 1661 COLBERT (2) de construire sur la côte atlantique un grand arsenal maritime "le plus grand et le plus bel de son royaume", aménagé pour la construction de bâtiments de guerre qui seraient en état de faire face à une escadre ennemie.

(2) Homme d'Etat français (1619-1683). Ministre des Finances, des Travaux, de l'Art, de l'Economie et de la Marine.

A cette époque, la jadis si fière "ROYALE", l'enfant spirituel de RICHELIEU (3), était devenue, à l'intervention de MAZARIN (4) un rassemblement squelettique d'à peine 20 bateaux dépassés et l'intention du Roi était de transformer cette faible flottille en une flotte prête à combattre de 120 bâtiments dont 70 seraient de préférence équipés d'une artillerie de bord de 50 canons lourds.

COLBERT choisit dans ce but la petite place de ROCHEFORT bien située stratégiquement qui, d'après les plans de l'architecte BLONDEL, devait évoluer dans les années à venir pour devenir une base maritime de premier rang. La plupart des divers ateliers, parmi lesquels la célèbre "corderie", étaient prêts à servir pour l'approvisionnement de tous les besoins de la flotte et la ville allait fonctionner pendant environ deux siècles comme point de départ des expéditions tant militaires que coloniales ou scientifiques.

(3) Homme d'Etat français et cardinal (1585-1642). Fondateur de l'absolutisme royal avec attention militaire particulière.

(4) Homme d'Etat français et cardinal (1602-1661).

ROCHEFORT connaissait toutefois un grand désavantage, à savoir le niveau trop bas de la CHARENTE, avec la conséquence que les bateaux devaient être achevés devant la côte, en pleine mer, au lieu de l'être en toute sécurité à l'intérieur du pays. Il est clair qu'ils formaient ainsi une proie facile pour les actions ennemies, d'autant plus que les Anglais, d'une façon résolue et avec la régularité d'une horloge, patrouillaient dans la zone et la portée de l'artillerie française de la côte était insuffisante pour les en empêcher. Pour pouvoir disposer d'un système de défense efficace, il était donc nécessaire de construire une sorte de fortification avancée - donc dans la mer - qui servirait de premier point de choc de défense contre de telles attaques, et ceci, autant pour les navires en chantier que pour les installations maritimes sur terre. Les ingénieurs militaires CLERVILLE et LA FAVOLIERE, qui s'attachaient fermement à la conception, avaient déjà rapidement trouvé la place adéquate, soit un banc de sable situé entre les îles d'AIX et d'OLERON, signalé sur les cartes depuis 1585 sous le nom de "BANJEART HOLLANDIS" (banc de sable hollandais). Des cartographes français dénaturèrent cette appellation en "BOYARD", dont le futur fort emprunterait le nom.

Les travaux de mesurage et de sondage furent confiés à VAUBAN (5) qui, très rapidement, s'appuyant sur des considérations tant financières que techniques, démontra la quasi-impossibilité du projet, et cela en des termes à ne pas se méprendre : "Sire, il serait plus facile de prendre la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne" (6). L'autorité morale du génial constructeur de fortifications était si grande que les plans furent enterrés pour être remis à jour presque deux siècles plus tard seulement.

(5) Expert en architecture fortificative française (1633-1707).

(6) MARIN P. H., o.c.. p. 6.

Entretemps, on essaya de s'en tirer au moyen d'obstructions et de canonnières attachées les unes aux autres et ancrées. Celles-ci apparurent toutefois incapables de résister ni aux fortes tempêtes, ni à une attaque ennemie bien exécutée. Le raid anglais en septembre 1757 allait le démontrer d'une façon dramatique. En dépit de diverses études qui rappelaient la nécessité de la conception originale (7). des arguments d'ordre financier en empêchèrent la réalisation concrète, jusqu'au moment où le génie militaire de NAPOLEON insuffla une nouvelle vie à l'affaire.

(7) Notamment les études de de Laclos et Fittey.

NAPOLEON. l'anti-britannique par excellence, donna la priorité absolue à la défense côtière (8). Dans la région autour de ROCHEFORT, des garnisons furent casernées et une forte flotte vint mouiller à quai. Cela ne causa donc pas une surprise lorsqu'il remit sous la loupe, en 1801, l'idée du fort du banc de sable et lorsqu'il donna vie. pour s'occuper du sujet, à une commission ad hoc composée de militaires et de civils. Celle-ci conçut des plans pour une forteresse à deux niveaux, de forme elliptique, construite sur une fondation qui devait émerger de deux mètres au-dessus du plus haut niveau de l'eau. d'une superficie de 80 m x 40 m.

(8) A Ostende, cela eut pour résultat la construction du "Fort Impérial", appelé "Fort Napoléon" dans le langage populaire.

Le fort devait héberger un personnel de 60 hommes, avec un armement de 30 canons calibre 36 (livres), le plus lourd utilisé à cette époque.

Après deux ans de délibérations approfondies, ces plans furent adoptés et un entrepreneur normand commença en 1804 les activités préparatoires.

Très vite il apparut qu'on avait sous-estimé les difficultés techniques (courant, marée, transport des matériaux, ...) à côté du fait que la main d'oeuvre sur place était insuffisante. En outre pesait la menace permanente de la flotte anglaise, qui avait eu vent de l'affaire et ne laissait rien au hasard pour perturber les travaux. Des évacuations en toute hâte étaient de ce fait légion.

Il ne faut pas démontrer que de sérieux retards furent encourus et qu'à la fin de la première année de travail, seulement 11.000 m³ de fondations avaient été coulés au lieu des 90.000 m³ prévus. L'année suivante, les 500 ouvriers reçurent un renfort de 300 prisonniers autrichiens mais, malgré cela, l'affaire ne s'arrangea pas. Ainsi, par exemple, une partie de mur s'effondra à cause des tempêtes et la plate-forme de fondation commença à s'enfoncer dans la mer sous son propre poids. Cette situation conduisit à des critiques ouvertes et franches, avec pour résultat l'élaboration d'autres plans. A l'occasion d'une visite d'inspection du 4 au 5 août 1808, l'empereur décida de réduire les dimensions du fort de moitié, soit 40 m sur 20, et il réduisit la puissance de feu à 20 canons.

Malgré ces mesures, on n'avança guère. Les retards sans fin couplés aux raids anglais s'accroissant en intensité contre le chantier firent décider finalement de l'arrêt définitif des travaux en décembre 1809. On pouvait aisément faire mention d'une complète déconfiture.

Depuis le début des travaux, sept ans plus tôt, on avait dépensé environ 3,5 millions de francs avec pour résultat une plate-forme de fondation incomplète. Seulement 1/3, sous la  forme de matériaux et constructions, apparaîtrait plus tard susceptible de récupération (9).

(9) CHAGNEAU G., Le Fort Boyard, vaisseau de pierre, monstre créateur, St-Pierre-d'Oléron, 1984, p. 76.

Pendant la "Restauration" (10), on resta attaché à l'idée de la nécessité d'une fortification bien construite autour de ROCHEFORT et il fut annoncé par l'autorité que "les travaux ne sont pas abandonnés mais simplement ajournés" (11). Le travail de sape ininterrompu, tant de l'eau de mer que des vents de tempête, avait, il est vrai, provoqué des ravages, mais les ruines seraient une plate-forme idéale pour les nouvelles activités qui reprirent en 1841.

(10) Période après Napoléon (1814/15- 1830/48), pendant laquelle la monarchie fut remise en honneur.

(11) DUPONT A. FARDET M., L'arsenal de Colbert-Rochefort. Rochefort 1977, p.41.

Non seulement ce sous-sol archi solide. mais aussi les techniques et procédés de travail plus modernes firent en sorte que les travaux purent se dérouler - enfin - selon un rythme normal, si bien que, le 14 octobre 1848, la construction de base totalement terminée put être cédée au génie. Comme prévu, celle-ci émergeait de deux mètres au-dessus du niveau le plus haut de la mer, ce qui, à marée haute, est encore toujours très bien observable.

Les plans de construction étaient entre temps redessinés sur plusieurs surfaces, bien que le principe de base de la forme elliptique soit maintenu. La modification la plus importante fut l'adjonction d'un étage supplémentaire, si bien qu'au total il y avait trois étages au lieu de deux. Ainsi le fort offrait, une fois terminé, l'aspect d'un vaisseau de guerre géant ancré, pour toujours, dans le fond de la mer.

Début 1848, les crédits nécessaires furent libérés et la construction finale put commencer. Dit de façon ironique, cette "construction navale" avait en fait raté le bateau, car les développements de l'artillerie, entre autres le système du canon rayé qui garantissait une plus longue portée et une plus grande précision, étaient tels qu'une construction en pierre, immobilisée. était, militairement parlant, dépassée.

De plus, il y eut les bonnes relations que LOUIS-PHILIPPE entretint avec l'Angleterre, une situation qui, déjà à ce moment, rendait la construction d'une fortification dirigée contre un ennemi britannique, superflue.

La finition des travaux pendant le "Deuxième Empire" (12) durerait encore dix ans. La fortification présentait maintenant une forme elliptique de 60 m sur 31, avec une hauteur murale de 20 m. Les trois niveaux comptaient chacun 22 meurtrières pour pièces à placer à l'arrière. En vue de sièges de longue durée, des réservoirs de 300.000 litres d'eau étaient aménagés dans le sol de la cour intérieure, qui étaient partiellement remplis par le recueil de l'eau de pluie. Il y avait aussi une boulangerie et une boucherie; à côté, tout ce qui était conforme à l'architecture fortificative militaire : salle d'hébergement pour soldats et chambres (avec foyer de coin) pour les officiers, réfectoires, dépôts à munitions, à vivres, une salle de police avec cellules d'arrêt, etc. La terrasse enfin, avec une tour orientée au sud, de 27 m de haut, offrait une excellente vue lointaine et serait armée d'une batterie de 7 canons. Le rythme horaire du bateau de pierre était donné par une grande horloge qui était encastrée dans un fronton de temple grec sur la galerie supérieure, au nord.

(12) Période après la Restauration et la Deuxième République (1848/52-1871) pendant laquelle le pouvoir fut entre les mains de Napoléon III.

Le coût global de l'ouvrage fortificatif s'éleva à 8 millions de francs, ce qui, aujourd'hui, doit revenir à un équivalent, pour le moins, de 1,4 milliard de FF. Avec les matériaux utilisés, on aurait pu réaliser une autoroute de 140 Km de long. Ces dépenses astronomiques provoquèrent chez un ancien habitant d'OLERON la remarque suivante : "S'il avait été construit en pièces d'argent de 5 francs, il n'aurait pas coûté plus cher" (13).

(13) MARIN P. H.. o.c. p. 15.

De la part des autorités, on était, malgré tout, des plus satisfaits de la fortification, bien que, toutefois, des doutes commençaient à s'élever sur l'opportunité militaire actuelle. Et cela, plus que vraisemblablement, du fait que l'armement originalement prévu ne fut jamais livré, mais remplacé par une batterie d'anciennes pièces calibre 30 (livres), qui devaient encore être chargées par la bouche. Le placement des pièces n'était également plus le même. car elles étaient en batterie sur la terrasse et au rez-de-chaussée et non plus devant les meurtrières prévues, qui avaient été aménagées spécialement à tous les niveaux.

Au milieu de la mer, comme le rocher proverbial dans l'incendie, il arriva souvent que les circonstances atmosphériques isolèrent totalement le fort du monde extérieur. Ainsi, par exempte, aucun ravitaillement ni relève de la garde ne purent avoir lieu, durant la période d'octobre 1859 à janvier 1860, quand de violentes tempêtes vinrent buter sur les murs avec une telle force qu'un canon fut basculé de son affût.

Cependant, pour se protéger un tant soit peu, on construisit en 1866 une sorte de brise-lames sous forme d'un triangle pointé vers l'avant, du côté nord. Le fait que la France, en cette période, n'était pas en guerre fit décider le gouvernement d'une nouvelle destination, notamment d'en faire une prison d'Etat. On était si fier de cela qu'une maquette du fort, fidèle à la réalité et démontable par éléments, fut construite et présentée à l'Exposition Universelle de Paris en 1867.

Bien que les premiers pensionnaires se retrouvèrent dans des conditions si misérables qu'ils se mutinèrent, il semble que le régime devint, au fil des années, mieux supportable. Les gardiens fermaient les yeux et fournissaient aux prisonniers - qui pouvaient circuler librement - du tabac et des vivres en provenance du continent, choses qui agrémentaient la vie pénitentiaire. Vers le milieu des années septante, le fort ne put plus accueillir le flot des détenus plus longtemps et fut à nouveau remis à l'armée, au profit de la marine.

Une dizaine de soldats et une poignée de civils formèrent la garnison. Ils s'occupaient à épier l'horizon et à entretenir les torpilles qui avaient été attribuées en tant qu'armement complémentaire. L'entretien se faisait avec un tel savoir professionnel qu'en 1815 eut lieu par accident une explosion, heureusement sans causer trop de dégâts (14). Vers 1913, cette mini-garnison fut retirée et de ce fait le vieux fort devint la proie d'une série sans fin de pillages.

(14) CHAGNEAU G. o.c., p. 91.

La deuxième guerre mondiale également n'apporta aucun changement. Les Allemands l'ignorèrent superbement et se contentèrent de l'utiliser de temps en temps comme cible d'exercice pour leur artillerie légère côtière. Les impacts de nombreux obus sont encore très visibles de nos jours.

Après la guerre, le fort, habité par des centaines d'oiseaux qui y avaient trouvé un endroit de nidification idéal, continua à causer des soucis. Les autorités militaires décidèrent en 1961 de transférer le bâtiment à leurs collègues des Domaines. A peine un an plus tard, il fut mis en vente publique pour le prix formidable d'au moins ... 7.000 francs. Malgré le fait que la presse accorda beaucoup d'attention à l'affaire, seulement deux candidats acheteurs se firent connaître, le 28 mai, à savoir le dentiste Eric AERTS (d'ANVERS, note de la rédaction) et l'association "AMIS DE FORT BOYARD". Celle-ci voulait si possible restaurer l'ouvrage fortifié et le maintenir en tant que monument national pour la postérité. Hélas, elle ne disposait que de 25.000 francs, une offre qui fut sans peine améliorée par AERTS. Pour la petite somme de 28.000 francs, un des bâtiments les plus remarquables de la France changeait de propriétaire, sous le coup de maillet du notaire.

Ce coup de maillet avait en soi un effet secondaire inattendu, dans le sens où l'Administration départementale se réveillait et réalisait - trop tard - quelle chance unique elle avait laissé passer.

AERTS, de son côté, qui ne disposait pas des moyens pour préserver la fortification d'une désagrégation ultérieure, y passa quelques vacances, mais, profondément désillusionné par le vandalisme continu, il choisit dans les années septante de ne plus y revenir.

Egalement, hors du monde politique, la vente publique avait éveillé un intérêt soudain pour le fort. Une notoriété qui reçut une grande stimulation par le fait qu'il servit de décor pour quelques grands films de cinéma comme "Le repos du guerrier" (VADIM) et "Les Aventuriers" (ENRICO).

AERTS sentit le moment favorable et mit le fort en vente en 1979 pour le prix de 1,2 millions de francs. Publicité gratuite et inespérée fut faite par le programme à succès "La chasse au trésor" qui y fit jouer une série presque complète. Le fait que le chasseur de trésor s'y trouva isolé par une tempête soudaine et que les médias y accordèrent attention en fit accroître encore la notoriété.

Cela ne suscitera aucune surprise de savoir que l'organisateur du programme, Jacques ANTOINE, qui était à la recherche de quelque chose de tout à fait nouveau, fasciné par le caractère mystérieux du fort et convaincu de sa

valeur comme décor pour une formule super-originale, fit sans hésiter une offre. AERTS surenchérit et pour la somme exacte de 1.5 million de francs, "FORT BOYARD" changea pour la tantième fois de propriétaire.

Cette fois, l'Administration départementale avait suivi l'affaire avec l'intérêt nécessaire. Il fut convenu avec ANTOINE l'arrangement suivant : tous les frais de restauration, qui se montaient à 6 millions de francs seraient supportés par l'Administration qui en deviendrait propriétaire pour le franc symbolique. ANTOINE pouvait dès lors utiliser le fort adapté, à son gré, pour ses programmes.

Cet coopération réussie entre l'autorité et l'initiative privée - nous pouvons parler à l'aise d'une opération modèle - le fut au grand contentement de toutes les parties qui n'y ont certainement rien perdu. ANTOINE est le réalisateur d'un des programmes télévisés d'Europe les plus regardés. L'Administration départementale n'est pas seulement le propriétaire d'un fort classé qui est unique mais aussi d'un relais touristique de grand format. Les nombreuses possibilités qui en découlent sur le plan économique seront bien claires pour chacun.

Nous voulons terminer cet article en attirant l'attention sur le fait qu'il existe en Belgique une fortification napoléonienne. Dans la région des dunes, à l'est d'OSTENDE, se trouve notamment le "Fort Impérial", appelé dans la langue populaire "Fort Napoléon". Cet ouvrage fortifié - bien que classé - s'en va lentement mais sûrement vers la taudification.

Ici aussi cependant le courant semble s'inverser. L'A.S.B.L. récemment créée "REDT HET FORT NAPOLEON" s'est fixé comme but de restaurer le fort dans sa splendeur passée. A cet effet, il sera entre autre fait appel à la sympathie privée, par l'émission de gravures "en argent" et "en or" d'un montant de respectivement 500 et 1.000 FB.

Les dossiers de subsidiation sont également déjà introduits à l'Administration provinciale de la Flandre Occidentale et à la Fondation Roi Baudouin. Il entre dans les intentions de rétablir l'ancien fort dans sa fonction de musée guerrier, couplée à une destination de centre culturel.

Nous vous tiendrons au courant.

RYON Frank. Lic. Hist.

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Un château fort dans la mer Carte touristique contemporaine Carte du 18e siècle, avec l'emplacement du fort (tache noire au centre)
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Plan des ingénieurs napoléoniens Le projet définitif sous Napoléon III Vue du fort, moitié du 19e siècle. Remarquez le brise-lames et la plate-forme d'abordage
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Fort BOYARD année 1960. Solitaire et abandonné Vue d'une casemate, année 1960 Vue d'une casemate restaurée, année 1960
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Vue générale sur la terrasse supérieure avant la restauration... ... et vue partielle sur la place intérieure Fort BOYARD année 1990. En plein dans l'actualité
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Vue aérienne récente de Fort BOYARD

 

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Dernière modification :
31 mai 2008