T II - Fasc 3

Tome I Tome II Tome III Tome IV Tome V Procédure de Cde

Remonter
Mémoire Liège
Chef de Corps 1L
Vogelsang
Souv. de guerre (4)

 

Tome II - Fascicule 3 - Juillet-Septembre 1983

SOMMAIRE

Editorial

Nos ponts en 1940 - photos

La chronique du C.L.H.A.M.

La Chartreuse : Graphique et photos

G. SCHALICH, Le "Mémoire Liège"

Colonel e.r. J. SALPETER, Un chef de Corps du 1er Lanciers

Colonel BERNARD, Histoire de Vogelsang

F. GERSAY, Souvenr de guerre. Aventures de jeunesse (suite)

EDITORIAL

Lors de son assemblée générale tenue sur le site de la Chartreuse à Liège le 11 décembre 1982, le Centre Liégeois d'Histoire et d'Archéologie militaires s'est redéfini par rapport à ses axes. L'accent était mis sur le bénévolat et une meilleure participation des membres de l'association. Ainsi, tandis qu'un sang nouveau était apporté à l'équipe d'animation du C.L.H.A.M., se précisait le programme 1982/83 dont la réalisation fait l'objet de la chronique de ce bulletin.

Une assemblée générale statutaire, prévue de se tenir dans nos locaux le 26 novembre 1983, permettra de refaire le point de la situation. Mais d'ores et déjà l'année 1983/84 s'annonce fructueuse car elle sera le résultat des efforts entrepris jusqu'à ce jour.

Au plan scientifique, tandis que vont se poursuivre les recherches relatives à la place fortifiée de Liège, seront particulièrement étudiées la vie et l'Suvre du général Brialmont.

Au plan culturel, un programme d'activités assez diversifiées sera proposé aux membres du C.L.H.A.M. Par ailleurs, le C.L.H.A.M. entend poursuivre son action en vue de sauvegarder le site de la Chartreuse, toujours menacé. A l'invitation du "Vieux-Liège", que nous remercions pour ses encouragements, une nouvelle visite du site sera organisée le 22 octobre.

On ne peut toutefois se limiter à la région liégeoise. Les contacts et les liens noués ailleurs dans le pays et à l'étranger le justifiant. Fidèle à ses statuts, le C.L.H.A.M. poursuivra donc une politique scientifique, à la mesure de ses moyens, tout en développant plus encore ses activités dans le domaine socioculturel. L'accroissement du nombre des membres, la  participation aux activités, la collaboration diversifiée à l'élaboration du bulletin seront, pour les membres de l'équipe d'animation, les indicateurs de la bonne santé de l'association

Cdt e.r, P. Rocour

Lic. en Sc. Hist.

Admin. délègué

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La destruction de nos ponts en 1940

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Cartes-vues prêtées par Monsieur le Col e.r. GOCHEL

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LA CHRONIQUE DU C.L.H.A.M.

l. Compte rendu de la visite de la Chartreuse le 20 août 1983

Plus de septante membres et sympathisants du C.L.H.A.M. étaient au rendez-vous. Le temps ensoleillé et même très chaud a rendu la visite très agréable et la buvette bien achalandée (dans les deux sens du terme : à la fois en clients et en boissons).

Tous ont été très attentifs, d'abord, aux photos et plans exposés dans la cafétéria par les soins de Messieurs Meijers et Balck.

A ce sujet, je pense qu'il faut les féliciter pour la qualité des documents réalisés avec peu de moyens et, en tous cas, grâce à du matériel personnel.

Ensuite l'exposé d'une demi-heure par Monsieur l'Aumônier Meijers fut des plus clairs, ni trop court, ni trop long. Il est évident que le conférencier est passionné par son sujet et par le but poursuivi : la conservation et l'entretien du site.

Les visiteurs se répartirent ensuite en trois groupes :

Monsieur Meijers s'occupa des désireux de la visite réduite.

Sous la conduite de Messieurs Balck et Campion, "les intrépides" firent le circuit complet : en plus de ce que je vais énumérer plus bas, ils visitèrent des casemates, une poterne sous l'escarpe et descendirent dans un puits. Certains en ressortirent d'ailleurs assez crottés mais enchantés.

Le troisième groupe, sous la conduite de monsieur Brock, fit le parcours B qui, pour n'être pas acrobatique, n'en n'est pas moins très complet :

Départ par le Corps de garde, descente par le Thier de la Chartreuse jusqu'à l'Arvau, retour par la cour, visite d'un magasin sous escarpe. Nous suivons alors le chemin emprunté par les condamnés à mort, depuis le bloc des cachots jusqu'au Bastion où furent exécutés pendant la guerre 14-18, 48 patriotes. Nous escaladons le rempart afin d'examiner les fossés extérieurs puis nous cheminons à travers la plaine et les bâtiments d'entre les deux guerres, vers la maison Lambinon puis la vieille ferme, toutes deux antérieures à la construction du Fort en 1817, la poudrière à l'état de tas de briques, l'entrée d'une poterne, pour arriver à l'un des bastions où l'un des murs est constitué de pierres récupérées lors de la démolition de la Cathédrale Saint-Lambert.

Nous ne sommes pas loin de l'entrée et des trois monuments au 1er Régiment de Ligne, à l'Artillerie et au Génie.

Nous rentrons à l'ombre et visitons l'intérieur de la Forteresse hollandaise et ses chambres Wellington où subsistent encore les décorations peintes sur les murs par les unités qui ont occupé la Chartreuse après la dernière guerre. Beaucoup d'entre vous, comme moi, ont logé dans ces chambres lors de leur passage au Centre d'Instruction.

Monsieur Brook, notre guide, est intarissable : il a tant de choses à nous montrer et à nous expliquer. Lui aussi, qui a vécu sa jeunesse en voisin immédiat de la Chartreuse, est passionné par son sujet.

J'invite ceux d'entre vous qui ont ignoré cette visite ou qui n'étaient pas libres le 20 août, à être présents à la réédition le 22 octobre après-midi. N'hésitez pas à amener femme et enfants car le site n'est pas seulement intéressant parce que militaire : ma femme s'est aussi intéressée avec d'autres épouses aux arbres, à la végétation, aux oiseaux, bref, à l'environnement qui est très beau, et ma fille de 8 ans s'est amusée à escalader murs et remparts.

P. BEAUJEAN

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La Cour de la CHARTEUSE telle qu'elle apparaît lorsqu'on franchit le Corps de garde. Les deux étages inférieurs, aux fenêtres encadrées de pierres de taille, constituent le Fort Hollandais.

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Les mômes bâtiments, vus de la plaine. Les lignes des différents rajouts sont visibles sur la maçonnerie. Les pierres d'angle, visibles juste au centre de la photo, montre la hauteur d'origine de la plate-forme pour pièces d'artillerie.

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Intérieur de la forteresse, 1er étage : une des chambres "Wellington".

II. Le C.L.H.A.M. à Aubin-Neufchateau

Pour faire suite à la comunication de Monsieur Harlepin relative à l'obus Röchling dont nos membres ont pris connaissance dans le bulletin précèdent, une visite au fort d'Aubin s'est imposée. A l'initiative et sous la conduite du Colonel BIDLOT, notre président d'honneur, une équipe s'est rendue sur place le 25 juillet 1983. Messieurs Balck, Brock, Falla, Harlepin et Lebeau ont constaté, sur place, les dégâts causés par les essais de tir avec ce type d'obus, expérimenté par la Wehrmacht durant la dernière guerre.

Choisie comme objectif, la caserne souterraine, bâtie à 35 mètres de profondeur, présente de nombreux impacts.

Les obus, qu'ils soient pleins ou munis d'une charge explosive ont laissé dans le sol la trace de leur passa ne en creusant une galerie d'un diamètre estimé à 15 ou 20 cm. Les tirs n'ont pas été pratiqués à la verticale mais suivant une inclinaison estimée à 60° par rapport au sol.

Monsieur Harlepin a pris contact, par la suite, avec les experts allemands en la matière; il n'y pas de doute que le C.L.H.A.M. ne revienne un jour sur cette affaire. Par ailleurs un morceau d'acier, présentant une forme cylindrique et une longueur d'environ 40 cm sur 10 cm de Ø a été recueilli par le C.L.H A.M. L'analyse de ce vestige a été préconisée. Ci-dessous figure un croquis, réalisé par Monsieur Harlepin, montrant le type de trajectoire et les effets dû au passage d'un obus de ce type.

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LA CHARTREUSE

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La Chartreuse de Liège : Forteresse hollandaise bâtie suivant les conceptions héritées du WVIIIe siècle

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L'"Ancienne Ferme", l'un des plus anciens bâtiments de la CHARTREUSE existait avant la construction du Fort de 1817.

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Depuis le Moyen-Age, le Thier de la Chartreuse, connu sous le nom de "Grand Chemin", était Ia seule voie vers Herve. En 1381, les Chartreux furent .autorisés à jeter un pont sur le chemin qui séparait leurs immeubles de leur jardin. Ce premier pont fut remplacé par l'Arvô" actuel, espèce de porte fortifiée, lui-même restauré dans la première moitié du XVIlle siècle.

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Dernière mise à jour: 31 mai 2012